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Production : Max films Réalisation : Jean-François Pouliot Scénario : Ken Scott Montage : Dominique Fortin Photo : Allen Smith Format : 35 mm Distribution : GBVI Son : Claude Hazanavacius Musique : Jean-Marie Benoît Costumes: Louise Gagne Durée : 110 mn
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Raymond Bouchard : Germain Lesage
David Boutin : Christopher Lewis
Benoît Brière : Henri Giroux
Bruno Blanchet : Steve Laurin
Pierre Collin : Yvon Brunet
Lucie Laurier : Eve Beauchemin
Rita Lafontaine : Helene Lesag
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La grande séduction (La grande séduction - La grande séduction)
Quinzaine des réalisateurs - Compétition
Québec / sortie le 28 avril 2004
Le film a commencé sa brillante carrière en
faisant la clôture de la Quinzaine des
Réalisateurs. La Grande séduction sera tout au
long de l'année positionné comme le rival des
fameuses Invasions Barbares, du compatriote
Arcand. Dans les palmarès, à Cannes, Hollywood,
Toronto ou Montréal, les Invasions ont tout
raflé. Il n'y a bien qu'à Sundance que cette
Grande séduction a pu emporter le prix du public,
sans concurrence. Au Box Office, ce fut une autre
histoire. Avec 4.2 millions d'euros de recette
rien qu'au Québec, le film est leader sur
l'année, devant les Invasions, Pirates des
Caraïbes, Matrix ... C'est le deuxième film
québécois le plus populaire de ces trente
dernières années et le film couronne trois ans de
succès locaux populaires.
Acquis par la Gaumont, le film sortira un an
après chez les cousins de France. Il faudra
attendre le 28 avril 2004 pour que le public soit
à son tour séduit. Le film profitera certainement
de l'engouement pour le Arcand. Et à l'heure où
les décideurs politiques oublient de parler
d'aménagement territorial pendant la campagne
territoriale des Régionales, le film relancera
certainement le débat des délocalisations et de
la précarité rurale.
Le film a été tourné à Harrington Harbour Island.
Là bas, point de route. Celle-ci s'arrête à
Natashquan, à 370 kilomètres de
Sept-Îles,métropole de la région Duplessis, entre
le Saint-Laurent et le Labrador. Pour arriver.
Alors pour aller de Natashquan à Harrington
Harbour Island, il faut prendre le bateau. Et ça
prend presque 11 heures! L'avion permet d'arriver
à moins d'une heure de cette île perdue dans le
Golfe du saint-Laurent, en face de l'île de Terre
Neuve. ici le fleuve est devenu salé, et se
refroidit au contact de l'Atlantique nord.
L'équipe a donc été accueillie par les
villageois. Il a fallu, comme pour le médecin du
film, trouver une famille d'accueil pour chacun
des techniciens et comédiens. On reconnaîtra ou
découvrira Raymond Bouchard (très familier des
téléspectateurs québécois), David Boutin (Quand
je serai parti... vous vivre encore, La comtesse
de Bâton Rouge, Hochelaga), le très populaire
Benoît Brière (pubs de Bell Canada, Séraphin un
homme et son pêché, Louis 19 roi des Ondes),
Pierre Collin (Post Mortem, Karmina 2), Lucie
Laurier (Don't say a word, C'était le 12 du 12 et
Chili avait les blues, Mumford) et Rita
Lafontaine (Le coeur au poing, L'homme idéal).
Avec un casting aussi peu attractif pour un
public néophyte en matière de cinéma québécois,
et un réalisateur qui a commis ici son premier
long métrage pour le cinéma (mais il fut quand
même assistant de Sergio leone sur Il était une
fois en Amérique), il faut compter sur le très
bon scénario de Ken Scott pour séduire les
masses. Le grand retour du cinéma populaire (Les
Choristes, Malabar Princess, ...) devrait l'aider.
Vincy
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