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Réalisation : Gus Van Sant Scénario : Gus Van Sant, Walt Curtis (d'après sa nouvelle autobiographique) Montage : Gus Van Sant Photo : John J. Campbell Format : 16 mm, 1.33, noir et blanc Distribution : MK2 Musique : Peter Daaman, Karen Kitchen, Creighton Lindasy Durée : 78 mn
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Tim Streeter : Walt Curtis
Ray Monge : Roberto Pepper
Doug Cooeyate : Johnny
Nyla McCarthy : Betty
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Mala Noche (Bad Night)
Quinzaine des réalisateurs - Compétition
USA
Mala Noche est le premier film de Gus Van Sant, produit et tourné par le réalisateur en 1985. Le film est récompensé en 87 dans la catégorie du meilleur film indépendant par les critiques de Los Angeles. Indéit en France jusqu'en 2006, il fait sa première en compétition à la Quinzaine des réalisateurs, quelques mois avant sa sortie en salles.
Il avait reçu, à l'époque, le prix du meilleur film indépendant par les critiques de Los Angeles. Prémices au cinéma gay / duel de Gus Van Sant (My Own Private Idaho, Gerry, ...) il avait été tourné pour 22 500 dollars à Portland. Du cinéma maison en quelques sortes. Il s'agit, à l'origine, de l'adaptation du journal intime d'un poète local, Walt Curtis. A 36 ans, il écrit et publie son unique roman, Mala Noche, "récit cru des amours et des chagrins glanés au hasard des rues." Il se rappelle : "Il y a vingt cinq ans, je travaillais dans une épicerie tenant du repaire d'ivrognes, où mon trop de culture, joint aux rasades rapides derrière le comptoir, me permettait de me sentir solidaire de mes clients."
Tourné dans des hôtels minables, en noir et blanc, quasiment en caméra cachée ou volée, il se fait vite remarqué grâce à quelques plans insolites un style un peu baroque et lyrique, naturaliste même. Quatre ans avant Drugstore Cowboy, écho mieux façonné où un Amérique de marginaux jouit de sa mise à l'écart banalisée.
Son dernier long métrage, Last Days, était présenté en compétition officielle à Cannes, tout comme Elephant en 2003, par ailleurs Palme d'or (méritée). Cette année, Van Sant est aussi dans Un Certain Regard avec son segment de Paris je t'aime, dans Le Marais.
v.
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