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Etoile de Cannes: E.T.
Faits Historiques majeurs: Guerre britannico-argentine des malouines, Décès de Mendès-France, Libération de Lech Walesa, Décès de Brejnev remplacé par Andropov, Le Canada rapatrie sa constitution, sortie de Thriller de Michael Jackson.Accident mortel pour Grace Kelly, suicide de Patrick Dewaere
Films de l’année 82:
La Maîtresse du Lieutenant français (Karel Reisz), Missing (Costa-Gavras), E.T. (Steven Spielberg),Victor, Victoria (Blake Edwards),
La Balance (Bob Swaim),Tootsie (Sydney Pollack), Rambo (Ted Kotcheff),Gandhi (R.Attenborough),Danton (Andrzej Wajda)
14 ans avant Cronenberg
Werner Herzog et son comédien fétiche Klaus Kinski, sont en compétition avec Fitzcarraldo.
Il emporte le Prix de la mise en scène, pour la "Puissance de son inspiration et l’audace de son entreprise". On est épuisé à l’avance. De jury en décennies, tout change, mais rien ne change.
Calme Blanc
Un réalisateur australien fait ses débuts à la quinzaine des réalisateurs: Philip Noyce réalisera notamment des blocbusters américains comme Jeux de Guerre, Danger Immédiat (les 2 avec Harrison Ford) et the Saint (avec Val Kilmer).
In Studio
Steven Spielberg: "A la fin du film, l’accueil de la salle fut si incroyable, si prolongé, et si bouleversant, que je me revois debout, au balcon de l’ancien Palais, abasourdi et en larmes. Ce fut un moment dont je doute qu’il puisse à jamais être égalé."
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Palme d'or:
Missing (Costa-Gavras), Yol (Yilmaz Güney), Prix exceptionnel du 35ème Festival, Identification d’une femme (Antoniono), Caméra d’or Mourir à 30 ans (Romain Goupil)
Chiffres de l’année:
30 longs métrages, 8 courts métrages, 16 à Un certain Regard, 7 à La semaine de la critique, 20 longs métrages à la 15ne des Réalisateurs.
Contexte:
Le film le mieux accueilli par le Festival, le plus chaleureusement applaudit, et finalement le plus grand hit projeté à Cannes n'a pas eu la Palme d’or. Pour cause, il était présenté en avant-première mondiale, tant pour le public que pour les professionels, en cloture de ce 35ème Festival, et donc hors compet’.
Il s’agit de E.T. de Steven Spielberg. L’enfant prodige, la Poule aux bobines d’ors d’Hollywood. Un des moments les plus électriques, les plus sensationnels de l’aventure cannoise.C’est ici que la légende de ce film est née.
C’est aussi là que se clôt l’histoire du Vieux Palais, avec sa "dernière séance".
Le film va mettre dans l’ombre l’intégralité du palmarès pourtant de choc. Le cinéma reprend la vedette. Un film qu’on croyait intime, que tous ignoraient allait devenir un véritable phénomène: thrilling aurait dit un américain.
Deux palmes remises à deux films politiquement incorrects et très engagés. Le toujours indispensable Costa-Gavras (enfin) et Güney pour Yol, en pleine Turquie dictatoriale.
Jack Lemmon fait son doublé. Et Antonioni reçoit son dernier Grand Prix, 15 ans après Blow Up. Un prix exceptionnel, aux cotés de Welles et Visconti....
Avec une sélection brillante, Cannes frappe fort. Avant de devenir spectaculaire.
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