|
|
|
Jane Campion, Présidente du jury
L'histoire (d'amour ?) entre Jane Campion et le Festival de Cannes commence en 1986, lorsque la jeune réalisatrice reçoit la Palme d'or du court métrage pour son film Peel. Elle se poursuit avec Sweetie (compétition officielle 1989) et surtout La leçon de piano, palme d'or 1993, qui fait de Jane Campion la seule réalisatrice à avoir reçu cette distinction suprême, mais aussi la seule personne à réussir le doublé dans toute l'histoire du Festival.
Depuis, elle est revenue sur la croisette avec Le journal de l'eau (segment du film 8 sélectionné hors compétition), Homme de cinéma : Pierre Rissient (Cannes Classics), un segment de Chacun son cinéma (hors compétition) et Bright star (en compétition en 2009). L'an passé, elle était revenue avec un rôle inédit, celui de présidente du jury des courts métrages et de la Cinéfondation, par ailleurs lauréate du Carrosse d'or. Cette année, elle boucle la boucle en acceptant d'être la présidente du jury chargée de décerner la Palme d'or du long métrage. "C’est la passion qui rend Cannes incontestable, a-t-elle déclaré à l'annonce de sa nomination. C’est un lieu mythique et surprenant où des acteurs se révèlent, des films trouvent leurs producteurs et des carrières démarrent. Je le sais : ça m’est arrivé."
|
|
|
|
Carole Bouquet
Curieusement, celle qui incarne le glamour à la française depuis son apparition dans un James Bond en 1981, n'a pas eu si souvent que ça les honneurs de la sélection officielle cannoise. En 1982, elle est en compétition avec Jamais de la vie de Werner Schroeter, puis revient en 1989 avec Trop belle pour toi de Bertrand Blier et en 1994 avec Grosse fatigue de Michel Blanc. Sa dernière sélection remonte à 2005 avec Nordeste de Juan Solanas (Un Certain Regard).
|
|
|
|
Sofia Coppola
On l'oublie souvent, mais la première apparition de Sofia Coppola à Cannes date de 1989, l'année où le film à sketches New York stories, qu'elle coécrit notamment avec son père, est sélectionné hors compétition. Elle revient dix ans plus tard avec son premier film, Virgin suicide, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs. Puis elle a les honneurs de la compétition en 2006 avec Marie-Antoinette, avant de faire l'ouverture d'Un Certain regard en 2013 avec The bling ring. Aux côtés de Jane Campion, elle est clairement la réponse (plutôt glamour) à ceux qui accusent le Festival de négliger les femmes cinéastes.
|
|
|
|
Willem Dafoe
Avec plus de 80 films à son actif, Willem Dafoe n'a pas manqué d'occasions pour être présent à Cannes, ne serait-ce qu'à l'écran ! Il était ainsi au casting de Sailor et Lula de David Lynch (Palme d'or 1990), Si loin, si proche de Wim Wenders (Grand Prix 1993), Manderlay ou encore Antichrist de Lars von Trier (2005 et 2009).
|
|
|
|
Gael Garcia Bernal
Cela fait presque quinze ans que l'acteur devenu réalisateur vit une idylle avec le Festival de Cannes. En 2000, la croisette le découvre dans Amours chiennes de son compatriote Alejandro González Iñárritu (Grand prix de la Semaine de la Critique). En 2004, il joue dans deux films majeurs de la sélection officielle : Carnets de voyage de Walter Salles et La mauvaise éducation de Pedro Almodovar. On le retrouve ensuite régulièrement en compétition, à nouveau chez Iñárritu (Babel, 2006) ou encore en ouverture dans Blindness de Fernando Mereilles (2008).
Mais c'est surtout en tant que réalisateur qu'il cherche désormais à fouler le tapis rouge. En 2007, son premier long métrage en tant que réalisateur (Deficit) est sélectionné à la Semaine de la Critique. Deux ans plus tard, il signe l'un des segments du film collectif 8 traitant des "Objectifs du millénaire pour le développement" fixés lors du Sommet du Millénaire de septembre 2000. L'une des autres réalisatrices du film n'étant d'ailleurs autre que sa désormais présidente, Jane Campion. Enfin, en 2010 il préside le jury de la Caméra d'or qui récompense Année bissextile de Michael Rowe.
|
|
|
|
Leila Hatami
Ne se remettant toujours pas d'avoir raté le phénomène Une séparation, Cannes continue d'en inviter les protagonistes. Après Asghar Farhadi en compétition l'an passé, c'est au tour de l'actrice Leila Hatami (distinguée par un prix d'interprétation à Berlin en 2011) qui a cette année les honneurs de la Croisette. En plus de son rôle inoubliable dans Une séparation, elle a beaucoup tourné dans les films de son père, le cinéaste Ali Hatami, et dans ceux de son mari, Ali Mossafa (Portrait d'une femme lointaine, Dernière étape...).
|
|
|
|
Jeon Do-yeon
Jeon Do-yeon est la seule actrice coréenne à avoir reçu un prix d'interprétation au Festival de Cannes. C'était en 2007 pour Secret sunshine de Lee Chang-dong. Elle n'est pas passée loin d'un deuxième prix en 2010 pour son rôle tout aussi marquant dans The housemaid de Im Sang-soo.
|
|
|
|
Nicolas Winding Refn
Le nouveau chouchou de la croisette est de retour pour la 3e fois en 3 ans. Après son prix de mise en scène pour Drive en 2011 et sa sélection en compétition officielle en 2013 avec Only god forgives, l'enfant terrible du cinéma danois (à qui l'on doit notamment l'ultra violente trilogie Pusher) passe donc de l'autre côté du miroir. De quoi laisser présager un palmarès musclé ?
|
|
|
|
Jia Zhangke
Depuis ses débuts, Jia Zhangke fait l'unanimité auprès des grands festivals internationaux : il a été révélé à Berlin en 1998 (Xiao Wu, artisan pickpocket), reconnu à Venise (Platform en 2000 et Still Life lion d'or 2006) et acclamé à Cannes où il a présenté en compétition Plaisirs inconnus (2002), 24 city (2008) et A touch of sin (Prix du scénario en 2013), qui lui a valu un véritable triomphe. Il a par ailleurs été sélectionné à Un Certain Regard en 2010 avec I wish, I knew et a présidé le jury des courts métrages et de la Cinéfondation en 2007.
|
|
|
|
|
|
|
|