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Production : Tine Grew Pfeiffer Réalisation : Christoffer Boe Scénario : Christoffer Boe, Mogens Rukov Montage : Mikkel E.G. Nielsen, Peter Brandt Photo : Manuel Alberto Claro Son : Morten Green Musique : Thomas Knak Durée : 89 mn
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Nikolaj Lie Kaas, Maria Bonnevie :
Krister Henricksson, Nicolas Bro :
Malene Schwartz :
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Reconstruction
Semaine critique - Films en sélection
Danemark
Cette année, le cinéma danois a passionné la semaine de la critique. Plusieurs premiers films ont en effet attiré l’attention du comité de sélection. Reconstruction figure dans le choix définitif du jury.
Agé de vingt-neuf ans, Christopher Boe a été séduit par le cinéma dès son plus jeune âge. A chaque fois qu’il était malade, son père lui faisait voir des films de grands réalisateurs tels que Fritz Lang, Orson Welles, Howard Hawks ou encore Jean-Luc Godard.
Boe est diplômé du département réalisation de la « National Film School of Denmark » et poursuit ses études de cinéma à l’université de Copenhague. Il a suscité l’attention avec sa trilogie de films : Obsession, Virginity et Anxiety. Le dernier a remporté le prix Découverte de la critique française lors des rencontres internationales Henri Langlois de Poitiers et a été présenté à la Semaine internationale de la critique, en 2002.
Reconstruction est le premier long métrage de Christopher Boe.
A travers le personnage d’August, l’écrivain marié à la belle Aimée, Christopher Boe met en lumière les angoisses du scénariste-écrivain qui est pourtant le maître à bord.
Reconstruction a été mis sur pied par la même équipe (photographe, producteur, ingénieur du son, monteur) qui était à l’origine des films-école de Christopher Boe.
Boe est aujourd’hui considéré comme le scénariste le plus original et le plus intéressant depuis Lars von Trier.
Par ailleurs, il utilise des photos satellites pour situer ses personnages dans la ville de Copenhague. « Il était en effet important pour moi que Copenhague soit perçue comme un espace dans lequel les gens passent du temps, se rencontrent et vivent tout simplement », explique Christopher Boe. « Les espaces que j’ai choisis n’ont pas de signification particulière, c’est pour contrebalancer la manipulation du temps que j’ai représenté l’espace de la manière la plus authentique possible », poursuit-il.
Avec subtilité, Boe filme un nu féminin de dos photographié en 1857 par Eugène
Delacroix. Ces clichés sont utilisés, dans Reconstruction, pour une démonstration par le photographe
Alex.
« Tout est un film, tout est une construction », conclut à très juste titre August, au cours du film.
sandra
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