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Production : HB Filmes, Sony Pictures Classics, Globo Filmes, BR Petrobras Réalisation : Hector Babenco Scénario : Victor Navas, Fernand Bonassi, Hector Babenco Montage : Mauro Alice Photo : Walter Caravlho Décors : Clovis Bueno Distribution : Columbia Tristar Son : Romeu Quinto Musique : Andre Abujamra Costumes: Cris Camargo Maquillage : Gabi moraes Directeur artistique : Vera Hamburger Autres infos : d'après le livre de Drauzio Varella Durée : 146 mn
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Caio Blat : Deusdete
Milton Gonçalves : Chico
Luiz Carlos Vasconcelos : Le médecin
Rodrigo Santoro : Lady Di
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Carandiru
Sélection officielle - Compétition
Brésil
Alors que l'Amérique latine fournit un des cinémas les plus riches du moment - et les plus variés - notamment avec une nouvelle vague argentine, brésilienne et mexicaine, Cannes ne choisit qu'un cinéaste, et pas des plus jeunes, issu de ce continent. Babenco n'est pourtant pas le plus grand réalisateur de tous les temps en provenance d'Amérique du sud. Brésilien (amis avec des origines argentines), il avait déjà eu les honneurs du Festival de Cannes avec Le Baiser de la femme-araignée (prix d'interprétation masculine) en 1985 et C¦ur allumé (ratage dès l'allumage et film oublié) en 1998. Son film le plus marquant reste Pixote (1980). Celui-ci se déroule aussi en prison, comme Carandiru, nom du plus grand pénitencier du pays (à Sao Paulo). Comme La Cité de Dieu (qui aurait mérité la compétition et qui se retrouva hors compétition), le film est un portrait de la violence (inhérente au Brésil) et sur l'enfer d'un ghetto (ici carcéral) et des favellas. Des thèmes chers au nouveau Président nommé Lula.
Le film est l'adaptation d'un best-seller de Drauzio Varella, docteur qui officia bénévolement pendant dix ans dans cette prison.
Là bas, on s'entretue, on s'évade, on se bat, et on attrape le SIDA. En 1992, une rebellion conduisit à une intervention des forces policières qui se solda par le décompte macabre de 111 massacrés. Il faudra attendre 4 ans pour l'évacuer et transférer tous les prisonniers et 10 ans pour détruire les bâtiments. Le film, sorti en avril 2003 au Brésil, remporte un vif succès (1 million et demi d'entrées). On assiste vraisemblablement à une véritable renaissance du cinéma local. De nombreux jeunes comédiens ont participé à ce film, assurant ainsi la relève : Lazara Ramos (Woman on top, Madama Sata), Luiz Carlos Vasconcelos (Avril Brisé, La vie peu ordinaire de Dona Linhares), Rodrigo Santoro (Avril Brisé, Charlie's Angels 2), Caio Blat (Lavoura arcaica)
Vincy
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