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Production : Tessalit productions, Novak production, France 2, StudioCanal Réalisation : Rachid Bouchareb Scénario : Rachid Bouchareb Montage : Yannick Kergoat Photo : Christophe Beaucarne Décors : Yan Arlaud Distribution : StudioCanal Musique : Armand Amar Costumes: Edith Vesperini
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Hors-la-Loi
Sélection officielle - Compétition
Algérie
On prend les mêmes et on recommence
Rachid Bouchareb, Sami Bouajila, Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Bernard Blancan… le générique d’Indigènes ou presque. Quatre ans après les marches cannoises qui ont permis aux acteurs de recevoir un prix d’interprétation collectif, le cinéaste algérien présente une sorte de suite. Hors-la-Loi commence en 1945, avec le massacre de Sétif, à peu près où Indigènes finissait. Le film évoque la bataille pour l’Indépendance de l’Algérie. Le film s’arrête en 1962.
Gros budget
Indigènes avait séduit plus de 3 millions de spectateurs en France. Hors-la-Loi se trouve doté d’un devis confortable (19,5 millions d’euros). Le film a été tourné en Algérie, en Tunisie, à Paris, Bruxelles et Charleroi, mais aussi à New York et en Allemagne.
Polémique
Le député UMP Lionnel Luca n’a pas vu le film mais lui fait déjà beaucoup de publicité. Le député accuse le réalisateur, sur lecture du scénario, d’avoir fait un film dans un esprit « négatif » et « négationniste ». Rien que ça. Il parle de « falsification » de l’Histoire à propos du massacre de Sétif. Bouchareb s’en défend et veut « rétablir une vérité historique confinée dans les coffres. » Lucca a demandé au secrétariat d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants de publier un avis historique sur le film, par ailleurs coproduit par les chaines publiques France 2 et France 3. Le Général Gilles Robert a soulevé, après lecture du scénario, des « erreurs et anachronismes » nombreux et grossiers. Lucca estime le film « anti-français » et refuse qu’il concoure pour la France (officiellement il représente l’Algérie) ; il regrette aussi que 7% du film provienne d’aides publiques françaises. Le Front National est prêt à partir en croisade le jour de sa projection. L’un des producteurs du film, Mustapha Orif a voulu rassurer. Dans une interview au journal algérien L’Expression, il a affirmé : « C'est un film qui (…) est fait de la manière la plus correcte, avec beaucoup de retenue et en même temps beaucoup de dignité et de respect par rapport à l'histoire. Rachid Bouchareb a interrogé beaucoup de gens, de témoins et d'historiens. De ce point de vue, je ne pense pas du tout qu'il se soit écarté de la réalité historique.»
vincy
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