| Le tableau noir (Takhté Siah) 2000 / Iran Italie / Projection à Cannes le 12 mai / Compétition Officielle | | | | | Le Kurdistan iranien, hier, aujourd’hui ou demain. Ala suite d’un bombardement, un groupe d’instituteurserre de village en village, à la recherche d’élèves.Reeboir prend la route avec une bande d’adolescentsqui pratique la contrebande entre l’Iran et l’Irak ;Said se joint à un groupe de vieillards décidés àrejoindre leur terre natale, de l’autre côté de lafrontière. Une jeune veuve les accompagne ; pour elle,Said accepte de guider le groupe… |
| | | | | | Dans la famille Makhmalbaf, je demande la fille…Trèsremarquée à Cannes il y a deux ans- elle présentaitson premier long métrage, «La Pomme »- Samira, vingtans, est déjà une femme à poigne. Pour son deuxième film, qui lui a demandé quatre moisde préparation, elle dirige une centaine de personnesdans un cadre à priori incompatible avec un tournage :les montagnes du Kurdistan iranien. Heureusement, papan’est pas loin : scénario, montage, production…Mohsenmultiplie les casquettes. Mais quelle que soit l’influence que le très respectéréalisateur ait pu avoir sur la carrière de sa fille,on ne peut que se féliciter de voir une femmeiranienne diriger son propre film. Gageons que leFestival n’y sera pas indifférent. |
| | | | | | Une bonne élève «Je suis le meilleur des enseignants Tous mes élèves ont 20 » Amateurs de paris, un conseil : misez sur la présencede Samira Makhmalbaf au palmarès de ce Festival.Qu’ils soient politiques, sentimentaux ou esthétiques,les atouts se bousculent autour du deuxième longmétrage de la réalisatrice iranienne, qui plus estfille de. Son film est une vraie réussite «à l’iranienne », quiemballera les amateurs du genre sans forcément laisserindifférents les néophytes. Décors splendides, imagesfortes, personnages intenses, Samira Makhmalbaf aimefilmer son pays et ses compatriotes, c’est uneévidence. Elle n’est jamais aussi efficace que dansles gros plans, offrant un film intimiste, parce qu’ilrévèle l’intimité des âmes. Toujours tendre avec sespersonnages, elle ponctue son film d’éclats de rire etd’instants de poésie particulièrement touchants. Biensûr, les enfants y sont rois, une tradition dans lecinéma iranien, fort bien exploitée par la jeuneréalisatrice. L’absurdité est aussi l’un des talents de cette élèvedécidément très douée. Impossible de résister à ce duod’instituteurs prêts à tout pour enseigner, y compristransformer leur tableau noir en civière, dot, giletpare-balles, sèche-linge, atèle ou pensionalimentaire…joli clin d’œil d’une femme à une autre,toutes deux en marche vers une nouvelle sociétéiranienne. Mathilde |
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