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Mission to mars 2000 / Etats-Unis / Hors compétition présenté le 12 mai / Sortie France 12 mai 2000
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2020 : La première mission américaine débarque sur la planète rouge.
Quelques heures après s’être posée, l'expédition Mars One est confrontée à un phénomène surnaturelle d’une force terrifiante. Seul rescapé du drame, le commandant Luke Graham (Don Cheadle) a tout juste le temps d’envoyer un S.O.S.
La N.A.S.A rassemble hâtivement un nouvel équipage pour enquêter sur le désastre. Les pilotes Woody Blake, Jim Mc Connell et les scientifiques Terri Fisher (Connie Nielsen) et Phil Ohlymer(Jerry O’Connell) embarquent pour un voyage épique qui les entraînera au cœur du plus mystérieux et du plus fascinant des univers. Vers l’infini et Au-delà. |
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| Né en 1940, Brian De Palma a d’abord été connu comme un maître du suspense, adaptant le premier, Stephen King (Carrie) et créant des remakes déguisés de ces cinéastes préférés, Hitchcock bien sûr (Obsession, Body Double) ou encore Antonioni (Blow Out).
Réalisateur virtuose, sa filmographie enchaîne les films remarquables (Phantom Of The Paradise,
Scarface, L’Impasse) et d’autres plus alimentaires (Les Incorruptibles , Mission Impossible) mais qui, grâce à son talent, restent des petits joyaux formels.
Avec Mission To Mars, il réalise son premier film de Science Fiction. Il retrouve Gary Sinise qu’il avait déjà dirigé dans Snake Eyes, son précédent opus. Il reprend ici un film commencé par Gore Verbinski (La Souris). Mission To Mars a bénéficié de l’aide des spécialistes de la N.A.S.A. le réalisme du film a donc été particulièrement recherché surtout que Brian De Palma a une formation scientifique à l’origine. Les anciens astronautes Story Musgrave (vétéran de la N.A.S.A et recorman des sorties dans l’espace) et le Dr Joe Allen ont supervisé le tournage.
Les paysages martiens ont été filmé en Jordanie et aux Iles Canaries,
Liens
Sur Brian De Palma : www.briandepalma.net
Site Officiel du film : http://studio.go.com/m2m/index.html
Critique :
2020 : l’odyssée de l’espèce
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| 2020 : l’odyssée de l’espèce
Un vrai gâchis. La dernière demi heure du film plombé par un scénario joyeusement pompé sur « Abyss » de James Cameron mélangé avec « 2001 » de Stanley Kubrick, est vraiment ridicule.
Oublions donc la séquence du Futuroscope offerte en final et restons sur la merveilleuse virée dans l’espace que nous offre Brian De Palma.
Pendant 1h30, le film est en effet une véritable réussite, la mise en scène virevoltante nous plonge en apesanteur. Gary Sinise est comme d’habitude très bon et surtout l’idée d’insérer un couple dans l’espace est très bien exploité. Tim Robbins et Connie Nielsen permettent d’insufler une dose de romantisme dans un genre, la science-fiction réaliste qui parfois manque de fraîcheur, de sentiment. Le cours de danse sans gravité est un grand moment de romantisme. On peut regretter cependant le fait que l’amour perdu de Gary Sinise nous soit rabâché pendant tout le film tel un leitmotiv, « c’est le meilleur mais il est malheureux »)
Mais le réalisme du film, des spécialistes de la N.A.S.A ont aidé l’équipe du film, fait qu’aucun
élément , détails ne sonnent faux.
Et puis il y a la SCENE des minis météorites, véritable morceau de bravoure du film dans laquelle Brian De Palma se surpasse pour offrir un incroyable suspense. 25 minutes de pur bonheur, d’adrénaline et d’admiration.
Le sang qui s’échappent comme des bulles de savon, le regard de Connie Nielsen par la visière de son casque, resteront longtemps graver dans les mémoires.
Il ne faut pas oublier non plus la scène d’ouverture proprement hallucinante, avec des effets spéciaux réussis.
Hélas on arrive sur Mars. Déjà on comprend difficilement pourquoi on n’assiste pas à l’atterrissage (manque de moyen ?, montage ?). Mais le pire c’est la suite entre raccourcis scénaristiques aberrants et éléments kitschs.
Mais De Palma est un virtuose : le passage dans la Blancheur aveuglante est vraiment visuellement
splendide, par son talent, il permet d’oublier un scénario déjà vu mille fois. Handicapé par celui-ci et par une musique d’Ennio Morricone trop présente, Mission To Mars déçoit donc mais est pourtant grâce à quelques scènes spendides à ne manquer sous aucun prétexte.
Yannick
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