© Ecran Noir 1998
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Sequel:
Il est quasiment évident, vu la fin du film, qu'il peut y avoir une suite.
"Gojira" est un summum de la série z version gros budget.
On peut être déçu par certains effets spéciaux: la poursuite en hélico est faîte dans une maquette en carton de NY par exemple.
Le scénario est vide et sans imagination; téléphoné, on voit des plagiats de plusieurs films: Alien 4, King Kong et Jurassic park (sans la beauté des images).
Sans compter la pire actrice de l'année: Maria Pitillo.
Jean Réno assure seul la promo du film à Cannes. Le film ne manquera pas de se faire descendre par les critiques, à juste titre.
Les Idiots:
Les scénaristes et créateurs d'ID4 et de Godzilla ont une vision un peu simpliste, très démagogique et ultra-impérialiste de notre monde.
Le point de départ du film se base sur les essais nucléaires français en Polynésie.
Mais pourquoi cette francophobie puisque l'Inde, le Pakistan, Israël, le Royaume Uni (décimant ainsi les arborigènes australiens), la Chine (en désert de Mongolie) ou les USA (en plein Nevada) ont testé leurs armes durant plusieurs décennies. Et souvent bien plus proche des zones d'habitation.
Et une fois de plus, Emmerich nous montre que l'ennemi est un mal à abattre...comme si aujourd'hui on disait un bon indien est un indien mort.
Maintenant n'y voyons aucune portée - en plus il n'est pas à Cannes pour défendre son film et ses idées - puisque Godzilla n'est qu'un produit, une sorte d'attraction de parc d'amusement, avec ses montées d'adrénalyne et ses souffles retenus. Bref un grand huit sans intérêt.
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