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TOKYO EYES
Réalisateur: Jean-Pierre Limosin
Casting : Shinji Takeda, Hinano Yoshikawa, Kaori Mizushima, Tetta Sugimoto...
Buzz & Synopsis
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Critique
Tokyo Eyes, Tokyo + Yeux : il y a la ville et puis les regards. Un Tokyo, dans le quel on s'espionne, se filme, set oise et s'accroche dangeureusement du regard. Ce Tokyo là ne pouvait laisser indifférent ceux qui sont derrière la petite lucarne de l'écran, les yeux baladeurs et clandestins, à suivre les déambulations de K, le tueur virtuel et d'Hinano, midinette de l'âge numérique.
On est dans le Tokyo de la faune lookée et décontracte, le Tokyo des jeunes qui s'amusent et se défoulent copieusement, dans l'angoisse et la révolte d'avoir un jour à ressembler à ces quelques spécimens de salarymen égarés qu'ils croisent de temps en temps. En attendant, ils se réfugient à fond dans la BD, la musique, la mode des chaussures Nike, des cheveux décolorés ou des jeux vidéos.
K, l'otaku, digne mutant de l'ère Vidéo Game, ne fait pas beaucoup la différence, puisqu'il continue de canarder sur les méchants, exactement comme quand il est devant ses écrans, son casque sur les oreilles. Dans un doux délire de justicier farceur.
Hinano, soeur de flic et amoureuse téméraire, c'est la future femme libérée. On l'imagine mal jouer les pots de fleurs (on dit "fleur de bureau" au Japon) dans les grandes entreprises à servir le thé et faire des courbettes à ses salarymen de petits chefs. Hinano, en attendant la grande vie, fait des petits boulots, un arubaito (petit boulot) chez un coiffeur. Et puis elle espionne ce type au comportement étrange, qui se balade en faisant de grands gestes, un oeil secret dans la main...
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