© Ecran Noir 1998
|
Le chouchou
John Turturro est un privilégié. Prix d'interprétation dans Barton Fink, la Palme d'Or des frères Coen. Caméra d'Or avec son premier film, Mac. Le voici en sélection officielle comme acteur-réalisateur, un an après sa prestation dans La Tregua.
Origines du film
Illuminata a d'abord été une pièce de théatre (Imperfect love, soit le monologue final du film).
Brandon Cole, co-scénariste de Mac, avait rédigé cette pièce. C'est donc en équipe (des amis, des collaborateurs de son premier film) qu'il a fait cette co-prod italo-américaine.
Pour l'inspiration, Turturro a revu La règle du jeu de Renoir et Les Chaussons rouges de Miachael Powell.
La qualité artistique du film est indéniable: Harry Savides à la photo (The Game de David Fincher), Donna Zakowska aux costumes.
Côté casting, ce tournage de 3 mois a attiré Katherine Borowitz (Mac, Le monde selon Garp) dans le rôle de la grande tragédienne, Susan Sarandon (Oscar en 96) dans celui de l'actrice populaire mais divinement célèbre. Christopher Walken 5oscar du second rôle en 78) joue un critique pédéraste.
Second-rôle: Henri Béhar
Vous ne le connaissez pas mais ici tout le monde le connaît. Cheveux grisonnants, alunettes de stars, vêtu comme un John belushi dans 1941 de Spielberg, il est la star des journalistes à cannes.
Grand habitué de sfestivals, chroniqueur au journal Le Monde, il anime certaines conférences de presse. Dans Illuminata, il est l'assistant, le fan dévoué de Susan Sarandon, précieux et ridicule.
Lors de la conférence de presse des Idiots de Lars Von Trier, il a conseillé à tout le monde de débrancher son cellulaire. As usual. Exceptionnellement, il oublia le sien. Qui sonna. Et eut cette réplique: "i promise: never again". C'était un inside joke, qui a fait le tour des 4000 journalistes.
|
|