THE GENERAL Prix de la Mise en Scène Réalisateur: John Boorman Casting: Brendan Gleeson, Jon Voight, Adrian Dunbar.... Critique & Synopsis Buzz: Boorman est un fidèle du Festival. Plusieurs fois sélectionné, deux fois rpimé (mise en scène pour Leo the last et contribution artistique pour Excalibur), il fut même juré en 82. Son dernier film renoue avec ses origines et ses débuts puisque le film s’agite autour de l’Irlande, et surtout d’un Robin des Bois de notre époque. Intgralement en noir et blanc, cette adaptation de la bio de Martin Cahill écrite par Paul Williams raconte la vie d’un voleur, assassiné par l’IRA. Nota Bene: Le personnage de Brendan Gleeson s'appelle Martin Cahill. une histoire vraie - donc - dont la version Boorman n'a pas satisfait les Irlandais. Aussi Thaddeus O'Sullivan, produit par Icon (Mel Gibson), va s'attaquer au même sujet dans Ordinary Decent Criminal. Le Robin des bois irlandais aura la tête et les gestes de Kevin Spacey.

Le retour: Jon Voight retrouve John Boorman, qui lui avait déjà donné un très beau rôle dans Délivrance. Voight, plus connu pour ses rôles dans Macadam Cowboy et Mission: Impossible, fête aussi le vingtième anniversaire pour son Prix d’Interprétation (Le retour avec Jane Fonda). Point de vue de Francis Ford Coppola "Je me suis rendu compte, un mois après avoir vu The General que je n'arrêtais pas de penser au film. Des scènes, des émotions, des images surgissaient de nulle part, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des années et ce qui est, à n'en pas douter, le signe d'un grand cinéma. Brendan Gleeson est inoubliable dans le rôle de Martin Cahill. Ses mains, ses gestes, ont un parcours extrêmement original. Je me suis apercçu petit à petit que cette gestuelle était née de la préoccupation constante de Cahill de se protéger des caméras et de son désir de se camoufler. Le comédien a une gestuelle et un corps dans la grande tradition des acteurs du muet, ce qui provoquie une émotion et un mystère qui vous atteignent de manière subliminale. Le noir et blanc contratsé, magnifiquement filmé par Seamus Deasy, ainsi que les décors de Derek Wallace créent des scènes fortes et originales. Chaque élémeny de ce film m'a enthousiasmé. Je n'aurai certainement pas pensé au style de musique qui l'accompagne, et pourtant elle fonctionne merveilleusement. Les interprètes, le simages, la mise en scène et le scénario m'ont fait vivre une expérience cinématographique qui m'a regaillardit et satisfait."

© Ecran Noir 1998

L'IRA au Cinéma Il s'agit d'un des récents sujets de prédilection des scénaristes: la guerre civile (et religieuse) en Irlande. Et notamment les terroristes de l'IRA. 2 options: l'hollywoodienne où l'IRA est l'ennemi de la patrie US et l'irlandaise qui se penche davantage sur les hommes et leur combat. Parmi les récents essais: Jeux de Guerre, adaptation musclée d'un Best-seller de Tom Clancy, avec Harrison Ford et Sean Bean. L'IRA y est évidemment représentée comme des méchants. Autre Harrison Ford, avec Brad Pitt, le film d'Alan Pakula, Ennemis rapprochés (The devil's own), où l'IRA s'infiltre une fois de plus aux USA. Dans un autre registre, Neil Jordan a filmé la vie de Michael Collins, premier irlandais à avoir fait capituler le Royaume Uni. Le film met en vedette Liam Neeson, Julia Roberts, Aidan Quinn et Alan Rickman. Il s'agit d'un portrait historique sur la fondation du Sinn Fein, de l'IRA, et des premiers massacres en Irlande. Jordan est aussi responsable de The Crying Game. Jim Sheridan a préféré montrer un homme faussement accuser d'avoir placer une bombe de l'IRA dans un attentat dans In the Name of the father (avec Daniel Day-Lewis). The General de Boorman se concentre aussi sur la vie d'un irlandais, mais celui-ci n'obéit ni à la Couronne, ni à l'IRA.